Bonjour à tous,
C'est avec plaisir que je partage avec vous aujourd'hui une expérience du 2 roues, ma première.
Tout à commencé par l'envie d'aller à Mettet samedi passé, lieu du fameux superbiker, du circuit Jules Tachny..., afin d'admirer des courses motos, des motos d'un autres âges, des vieilles dames.
Bien sur, hors de question d'y aller en voiture, c'est donc tout naturellement que j'ai pris place derrière un ami sur sa moto afin de nous rendre jusqe là.
Je connaissais le mérite de nos bavaroise à 4 roues, et bien je peux vous dire que les 2 roues n'ont rien à envier aux voitures, tout y est, abs, poignée chauffantes, une bonne protection contre le vent..... bref ils sont fort ces Allemands.
Après une séance d'habillage, et oui moto oblige, j'enfile ma combi cuir renforcée et rembourée de partout, les bottes et gants pareil, ca y est j'ai l'impression d'être Mad max là.
On arrive à la moto, une superbe Bmw R1100 S jaune et noire. Il la sort du garage, met le moteur en marche, un son sourd et grave se fait entendre.
Le moment d'enfourcher la bête est la, la vibration du bi cylindre à plat propre au bm se fait ressentir....
LE petit "clong" et ca y est la 1ère est passée, la bête est lancée. c'est à allure modérée qu'on rejoint l'autoroute, mais déjà les 130 chevaux se trouvant entre mes jambes se font ressentir, à peine le feu est vert que l'aiguille du compteur lèche les 70 km/h, y a pas à dire 130 cv pour 200-250 kg ça pousse fort, très fort même.
Mais ce n'est réellement que sur autoroute que la puissance se fait ressentir, le vent aussi d'ailleurs, une fois les 150 atteint celui-ci ce fait plaisir de vous maltraiter.
Après une heure de route on arrive sur place, mes bras sont pas fâché, tout engourdi de m'être cramponé tout le long du trajet.
Sur place, un bonheur pour les oreils et les naseaux. le bruit infernal des échappements libres melé aux odeurs d'huiles brulées sont un réels plaisir.
les yeux ne sont pas en reste, les pilotes se donnent à coeur joie sur le circuit, attaquent comme c'est pas permis, poussent ces vieilles dames jusqu'à leurs limites pour assurer le spectacle. libre accès au paddocks, bref on va partout, sauf sur la piste, dommage un tour de circuit m'aurait bien plu, goûter au plaisir de la vitesse, des tournant pris genoux à terre.
Ce que je ne savais pas, c'est que pour le retour j'allais en être servi, mon ami, motard de longue date et habitué des circuits dans sa jeunesse c'est fait plaisir de rentrer par la vallée de la Molignée, des routes sinueuses, de courtes lignes droites, des virages +/- serrés qui s'enchainent...
Le pilote est laché, le moteur prends ses tours, le compteur atteint le 130 par moment sur cette petite route, les freinages se font musclés, la motos se penche à chaque virage de plus en plus, l'accélération se fait de plus en plus tôt et de plus en plus vive à chaque sortie de virage, je sens mon ami qui se déanche et se positionne bien avant chaque virage, j'essaye d'en faire autant, et c'est partit pour le plein de sensations, ca accélère à m'arracher de la moto, ca freine à m'envoyer le guidon dans les dents, ca penche à gauche à droite, les virages se négocient, les courtes lignes droites s'effacent à une allure, pas trop le temps de profiter du paysage.
Toutes bonnes ayant une fin, nous revoici sur autoroute où une dernière surprise m'attendait.
Le bitume est bon, les voitures quasi inexistantes, comme pour nous laisser profiter pleinement de la route.
Ca y est je sens mon pote qui se couche sur la moto, je sens tout son poids sur ma main gauche, qui se trouvait posée à plat sur le réservoir, quelque chose me dit qu'il se prépare à ouvrir là....
Je m'incline également, essayant d'offrir le moins de prise possible au vent, je suis litéralement coucher sur le pilote, je sens le moteur monter dans les tours, la bande discontinue le devient de moins en moins, bien qu'étant couché sur la moto et que le vent me tiraillais bien moins, je le sentais glisser sur mon cuir, ca y est le cap des 200 est là, la moto continue à accélerer au même rythme, on atteint les 220-230, les rares voitures dépassées semblent être à l'arrêt, mais bon la raison à ressurgit et rapidement l'aiguille du compteur redescent à 130-140 pour finir le trajet tranquillement sans encombres.
Depuis, je n'ai qu'une envie passer le permis deux roues, et remettre ça ( moins vite, moins penché bien sur, je n'ai pas son expérience en moto ), mais devant cette fois ci.
Sur ce je retourne bosser, a+