Musclée, trapue, performante, et probablement aussi sonore que la berline, la BMW M3 Touring s’illustre évidemment par sa partie arrière. Un vrai break rival d’une Audi RS4 qui aura le mérite d’offrir 510 litres de volume de coffre quand la berline à trois volumes en propose…. 500. La différence est bien faible, mais l’accès au coffre sur le break est évidemment bien plus commode avec son hayon motorisé livré de série.
Les aspects pratiques ne s’arrêtent pas là puisque l’on retrouve une banquette arrière 40/20/40, le filet de séparation et un rangement de type « bac » sous le coffre. Les rails antidérapants sont eux… en option. Comme bien d’autres choses, en fait, sur cette M3 Touring qui reste toutefois bien séduisante. Gageons que la carrosserie de break offrira un certain succès à l’Allemande sur les marchés (Allemagne, pays du Nord de l’Europe…) où les breaks sont privilégiés à d’autres formes de véhicules.
Plus pratique, à peine plus chère et véritablement réussie sur le plan esthétique, la BMW M3 Touring pourrait donc faire de l’ombre à la berline qui gardera tout de même ses aficionados.
La recette est finalement sans grande surprise. La M3 Touring reprend le bloc S58 des M3, M4, X3 M et X4 M. Il est ici optimisé dans sa version 510 ch et 650 Nm, et connecté à la boite automatique à huit rapports et… aux quatre roues motrices xDrive imposées. Le break en propulsion n’est donc pas une réalité chez BMW, qui semble de plus en plus délaisser la transmission arrière.
Plusieurs modes de conduite (Road, Sport, Track) permettent de jouer sur de nombreux paramètres tels que la suspension pilotée, la direction Servotronic ou encore l’antipatinage. Un mode favorisant les roues arrière devraient ravir ceux qui ne jurent que par les BMW « propulsion ». Enfin, pour les plus radicaux, des sièges carbone ultra légers, des inserts carbone et un freinage carbone-céramique sont présents dans la liste des options. Elle arrive enfin en concession courant janvier 2023 .
Source: L’automobile magazine.