Lancé le 17 septembre 2005, la version touring fait partie de la tradition BMW. Elle a l'esprit pratique mais aussi des envies de sport et des préoccupations familiales. Comme la berline BMW Série 3, le Touring se voit doter de nouveaux moteurs délivrant plus de puissance, tout en étant moins gourmands en carburant, précise le constructeur. Le choix se portera entre la 325i et la 320d dans un premier temps. Peu après, les versions 330i, 320i et 330d arriveront également.
Dynamisme efficace
La 325i Touring est animée par le nouveau six cylindres en ligne de 160 kW (218 ch) à 6500 tr/min, 250 Nm disponible entre 2750 et 4 250 tr/min, vitesse de pointe 243 km/h, accélération de 0 à 100 km/h en 7,2 secondes, reprise de 80 à 120 km/h en 7,9 secondes. Pour une consommation de 8,6 litres selon le cycle européen. Ce bloc de 3 litres, particulièrement léger, est le premier moteur de série à faire appel au magnésium pour le carter moteur, le logement du vilebrequin et le cache-culasse. En Diesel, la 320d Touring offre également d'excellentes performances routières. Elle atteint une vitesse de pointe de 223 km/h et parcourt le 0 à 100 km/h en 8,6 secondes. Pour passer de 80 à 120 km/h, la BMW 320d Touring se contente de 7,1 secondes. Cette version délivre une puissance de 120 kW (163 ch) à 4000 tr/min ainsi qu'un couple de 340 Nm à 2000 tr/min pour une consommation de 5,9 litres aux 100 km selon le cycle européen. Un filtre à particules est disponible en option. Les autres motorisations disponibles un peu plus tard ont les spécificités suivantes :
- 330i Touring ; 190 kW (258 ch) à 6600 tr/min, 300 Nm entre 2500 et 4000 tr/min.
- 320i Touring ; 110 kW (150 ch) à 6200 tr/min, 200 Nm à 3600 tr/min.
- 330d Touring : 170 kW (231 ch) à 4000 tr/min, 500 Nm entre 1750 et 3000 tr/min.
Boîtes 6
La BMW Série 3 Touring E90 est dotée en série d'une boîte manuelle à six vitesses. Mais une boîte automatique à six rapports est aussi proposée en option. Avec le rapport supplémentaire, l'étagement est plus serré dans l'ensemble et la plage de démultiplication plus importante entre le plus petit et le plus grand rapport. Ceci a surtout un effet au démarrage, car le premier rapport est démultiplié pour assurer une traction plus élevée.
Originale
Pour sa quatrième génération, la BMW Série 3 Touring a fait, pour la première fois, l'objet d'un développement autonome, réalisé en parallèle à la berline. Cela lui donne une allure propre, que BMW caractérise de « plus sportive ». En fait, seule la partie jusqu’au montant avant correspond à la berline. La ligne est loin d’être typiquement break, le toit plonge d’ailleurs vers le hayon pour renforcer son dynamisme. Ses dimensions (longueur de 4520 mm, largeur de 1817 mm et hauteur de 1418 mm) ainsi que l'empattement plus long que sa devancières (2760 mm) apportent forcément plus de place aux occupants avant et aux passagers arrière. Le compartiment à bagages a grandi de 25 litres pour offrir un volume de 460 litres. Lorsque le dossier de la banquette arrière, fractionnable dans un rapport de 60/40, est rabattu, le Touring peut loger des bagages d'un volume de 1385 litres sur un plancher à surface quasiment plane.
Technologie
Comme toute BMW, des innovations sont proposées. Par exemple, lors de l'ouverture de la lunette arrière, qui peut d'ailleurs s'ouvrir séparément, le cache-bagages se soulève automatiquement pour faciliter le chargement. Une boîte pliante étanche est logée sous le plancher de chargement. Elle permet, par exemple, de transporter des bottes mouillées sans encrasser le coffre. Et on ne vous parle pas des nombreuses options de confort, traditionnelles pour la marque à l’hélice. On a noté que pour la première fois, la Série 3 offre la possibilité d'emmener trois enfants dans des sièges enfants installés au moyen de fixations Isofix sur le siège du passager avant (option) et les deux sièges arrière extérieurs (de série). L'airbag passager peut être désactivé pour permettre aussi l'installation d'un siège dos à la route pour bébés. Autre option agréable : le toit panoramique. Sa longueur de 800 mm transforme le break en puits de lumière.
Plaisir de conduire
Le slogan de BMW doit se retrouver au volant. C’est bien entendu une propulsion. La répartition des charges sur essieux est quasi de 50/50. Le comportement s’appuie aussi sur le long empattement et les porte-à-faux réduits à l'avant et à l'arrière. En outre, l'essieu avant à articulation double en aluminium développée pour la berline série 3 est reconduit sur la Touring. Il s’occupe de la stabilité directionnelle et contient les bruits de roulement. Le plus exigeants opteront sans doute pour la direction active disponible sur les modèles à six cylindres.
Le DSC de la nouvelle génération.
Enfin, l'aide à la conduite DSC (contrôle dynamique de la stabilité) de la toute dernière génération veille également à la sécurité. Sur les modèles à six cylindres, le DSC a reçu des fonctionnalités spécifiques comme la fonction «frein sec» qui élimine la pellicule d'eau des disques sur route mouillée, ou bien la fonction «préfreinage» qui rapproche les plaquettes des disques. De plus, il évite désormais que la voiture ne recule au démarrage en côte et qu'elle ne plonge de l'avant en cas de freinage lent. Bref, on retrouve toutes les caractéristiques des modèles munichois.