Couvert ou décapoté, le plaisir de conduire ne connaît plus aucunes limites au volant de la Nouvelle BMW Z4. Un roadster, dans sa version la plus aboutie : découvrable, sportif et authentique. Avec sa dynamique puissante et son design progressiste, il n'a qu’un seul but : vous offrir une liberté complète entre la route et le ciel.
Le toit rigide, c'est déjà terminé pour le Z4. Pour sa troisième génération, le roadster BMW revient à la toile, moins encombrante. Une capote que je ne me fais pas prier pour replier, en 15 secondes pour être précis. Vitres remontées, petit pare-vent rigide installé entre les deux arceaux de sécurité, écharpe en place pour pallier l’absence de chauffage de nuque, il est temps de réveiller le six-en-ligne. Avec ma position de conduite proche du volant et le pare-brise très incliné, la sensation de rouler cheveux au vent est émoussée. En contrepartie, les mouvements d’air sont raisonnables et pas trop bruyants, y compris sur l’autoroute, même s’ils couvrent la voix du discret 3.0.
Un six-cylindres toujours envoûtant
L’arrivée de la pluie coïncide avec l’engorgement du trafic. Mais je dois attendre que la vitesse passe sous les 50 km/h requis pour recapoter. La visibilité en prend un coup, en contrepartie, la quiétude qui règne à bord témoigne de la qualité d’isolation du couvre-chef. Après les lénifiantes lignes droites d’autoroute où le Z4 démontre une tenue de cap sans histoire et de solides relances, des routes sinueuses et peu fréquentées viennent enfin offrir un agréable parfum de liberté. Sous un soleil qui ne nous quittera plus de la journée, le roadster allemand étale sa bonne humeur. Au-delà de ses 340 ch et des performances hors normes, le six-cylindres turbo de notre version M40i envoûte par son fonctionnement. Doux et onctueux comme le sont les mécaniques d’exception, bien servi par une boîte auto. bien gérée, costaud tout le temps et encore gaillard à l’approche de la zone rouge, ce moteur est le morceau de bravoure du Z4.
Il affiche, en outre, un joli brin de voix, soulignée de pétarades à l’échappement en Sport +, même s’il lui manque l’exubérance des mécaniques sans turbo. Côté châssis, avec une répartition des masses parfaite, des voies élargies, un différentiel arrière piloté et des Michelin Super Sport en 19 pouces (18 de série), ce roadster pas léger (1 535 kg) affiche une adhérence élevée assortie d’un équilibre enviable quand la route est plate. C’est moins vrai quand la chaussée se dégrade, l’amortissement (piloté) ferme en compression mais un peu lâche en détente occasionnant des mouvements parasites, notamment au freinage. Enfin, la direction pourrait mieux renseigner de ce qui se passe sous les roues avant, mais on s’en accommode d’autant mieux que les remontées dans le volant sont contenues et la rigidité excellente. Ajoutez à cela un confort de roulement raisonnablement ferme dans le genre et je serais bien revenu en France au volant de ce coûteux Z4, certes moins sportif et rigoureux qu’une Porsche 718 Boxster S, mais doté d'un six-cylindres autrement plus attachant que le quatre-cylindres de Stuttgart.
Appellation commerciale BMW Z4 M40i (G29) Moteur 6 cylindres En Ligne, Série, 24 S, 2998 cm3 Puissance 340 ch Couple 500 Nm Transmission Ar Type de boîte Auto