Le concept-étude présenté à Francfort a été un véritable succès populaire. Dès lors, BMW n’a pas attendu bien longtemps. On sentait bien que cette étude était fort aboutie. La preuve avec la présentation prochaine du modèle de production à Genève.
Harmonie
Le dessin de ce coupé Z4 ne manque pas de cachet. On y reconnaît les traits du roadster sans que l’adjonction d’un toit ne soit handicapante esthétiquement. La fluidité de la ligne de toit semble même reculer le centre de gravité sur l’essieu arrière. BMW indique par ailleurs que ce coupé est conçu pour la conduite sportive avec une carrosserie ultrarigide au poids optimisé, un train de roulement souverain et un six cylindres en ligne de 265 ch. Sans oublier la version M.
Un 3,0 litres primé
Le moteur à six cylindres animant le coupé BMW Z4 3.0si s’est déjà vu décerner le prestigieux «Engine of the Year Award» à plusieurs reprises. Ce bloc Euro 4 délivre 195 kW (265 ch) à 6600 tr/min. Il peut compter sur un couple maximal de 315 Nm entre 2500 tr/min et 4000 tr/min. Elle emporte la voiture de 0 à 100 km/h en 5,7 secondes et lui permet de passer en 5,2 secondes de 80 à 120 km/h en quatrième. La vitesse maximale est bridée à 250 km/h par voie électronique. Selon le cycle de conduite européen, le coupé BMW Z4 3.0si consommerait 8,6 litres de super plus aux 100 kilomètres.
Symphonie
BMW insiste également sur ses qualités acoustiques. La sonorité du moteur a été travaillée pour se montrer « envoûtante ». Aux yeux des concepteurs, il lui fallait une musique vigoureuse, sportive et souveraine. Voilà pourquoi ce six cylindres bénéficie d’accents rauques typiques des moteurs de haute puissance.
Six vitesses
La BMW Z4 coupé est dotée en série d’une boîte à six rapports avec débattements courts. La boîte automatique Sport est proposée en option. Avec cette configuration, des palettes de commande au volant permettent au conducteur de reprendre la main.
Train agile
Fidèle à l’image BMW, cette voiture est une propulsion. Sa sportivité s’affirme aussi par un centre de gravité abaissé. Les ingénieurs ont travaillé sur le train de roulement pour offrir une motricité efficace et des performances autorisant des vitesses élevées en virage. En courbe, le conducteur s’appuiera sur une direction à assistance électromécanique. En cas de coup dur, on pourra compter sur les diverses aides électroniques telles que ASC, CBC, DTC et DSC. Des barbarismes qui cachent en réalité l’antipatinage, les aides au freinage avec système de préfreinage et les contrôles de stabilité et de traction. Enfin, la fonction freins secs enlève la pellicule d’eau des disques pour améliorer la décélération.
L’intérieur
Selon BMW, qui n’a pas dévoilé de photo de l’habitacle, l’intérieur se donne « un air sportif et puriste ». Pour donner une touche personnelle à son coupé, le client pourra choisir parmi dix teintes de carrosserie unies et métallisées, huit coloris pour l’intérieur, deux finitions en cuir et cuir verni ainsi que cinq variantes de bandeaux décoratifs. Les sièges offrent de multiples possibilités. Et comme d’habitude chez les Bavarois, le cockpit est axé sur le conducteur.
En couple
Le coffre dispose d’un volume maximal de 340 litres et loge par exemple deux sacs de golf. Le volume disponible sous le cache-bagages intégré est de 285 litres. Le volet arrière s’ouvre via le logo BMW qui dissimule la serrure. À bord, les mélomanes apprécieront les chaînes HiFi proposées par le catalogue et notamment le système Business comprenant un amplificateur audio à dix canaux et un total de dix haut-parleurs. Le système Hi-Fi Professional est plus poussé encore grâce à la technologie dite Carver.
Texte : Olivier Duquesne