Hello,
l'autre dimanche, nous avons fait, avec mon fils, un aller retour Paris Nantes : départ 4 h du mat', visite rapide de Nantes + petit déj., puis retour sur Paris vers 13 h.
L'idée était qu'il conduise en fin de nuit avec des conditions météo peu favorables (température aux alentours de 0/2°) et donc vigilance accrue et gestion de sa fatigue et de la variation de luminosité avec lever du soleil.
Aller, nickel, et retour avec changement de volant avec Papa, le fiston était un peu fatigué après 6 heures de conduite.
Sur le retour, je vois apparaître dans mes rétros une E90 touring qui n'avait pas l'air de dormir sur l'autoroute. A son bord, deux femmes, blondes et lunettes noires, deux gamins à l'arrière et un coffre plein ras la gueule.
Je la laisse approcher sur une longue rampe et vu sa vitesse, je prévois de doubler les trois véhicules devant moi après son rapide passage sur la voie la plus à gauche.
La voiture entame son dépassement quand, de manière incompréhensible, elle se laisse décrocher au point que je vois son capot à deux reprises : au début du dépassement, puis en se laissant "dépasser" par moi.
Comme devant il y avait les trois voitures qui se rapprochaient rapidement, j'ai mis un petit coup de kickdown et oups, franchissement rapide du bordel naissant au sommet de la rampe pour reprendre ma vitesse au régulateur en me rabattant sur la voie la plus à droite en descente. Quelques instants plus tard, je vise un panneau prévenant d'un contrôle radar que je passe sans encombre à 138 km/h stabilisé au régulateur quand, d'un coup, se repointe la Touring qui, cette fois-ci, me double franchement.
C'est alors que je comprends que la minette au volant savait qu'il y avait un radar en vue et s'est mise à ralentir exagérément, comme une idiote. Mon gamin me fait remarquer qu'elle a l'air de bien tracer et me demande d'estimer sa vitesse. J'ai dû monter le régulateur à 180 km/h pour stabiliser notre écart ...
Conclusion : en 2012 et en application d'une directive européenne, les assureurs ne pourront plus distinguer les tarifs d'assurance auto (et autre) entre les hommes et les femmes. Ces dernières vont payer 13 % de plus, tandis que les premiers 7 % de moins. Ce n'est finalement que justice, car 90 % des accidents dont les hommes sont responsables ont pour origine une erreur de conduite féminine.
Désolé mesdames, je vous aime beaucoup, mais moins quand vous tenez un volant de cette manière !
D'autres témoignages ?