Salut,
sociologiquement et en France jusqu'en 1985 environ, Peugeot était la voiture du bourgeois, Renault celle de l'ouvrier ("une voiture faite par des ouvriers pour des ouvriers "disait la pub de l'époque) et Citröen celle de l'avant gardiste inclassable qui n'avait pas peur d'ajouter régulièrement du LHM.
Mercedes était celle du notable bien installé et BMW celle du (jeune) cadre très dynamique avec les dents qui rayaient le parterre. Jaguar était celle de l'artiste très aisé (on disait qu'il fallait en avoir deux, une qui roule et une qui est en réparation), et Volvo était alors inconnue au bataillon (je fais bref, dans Volvo, les deux syllabes sont exactes à ce qui se dit).
Il en est resté des marques profondes dans l'esprit de la population française, la marque BMW étant invariablement associée à la puissante virilité du mâle, tandis que Mercedes correspondait plus à la force paisible du quinqua arrivé, bien installé, plus faiblement testéronné (le bœuf comparé au taureau par exemple).
C'est pourquoi Mercédes a cherché par tout moyen à rivaliser contre BMW en développant sa marque et son look de sportive, mais on sait tous que le marquage social d'une marque de voiture laisse une trace profonde durant au moins 50 ans. Et puis, difficile de rendre ses corones à un taureau émasculé !
Donc ce qui est implicitement reproché aux (jeunes et moins jeunes) propriétaires de la marque est le coté "jeune loup prêt à tout pour arriver, y compris en écrasant ses congénères".
Vous pouvez aggraver ce trait par votre tenue vestimentaire, votre attitude en général et votre comportement au cas par cas, ou l'atténuer de la même manière, ou alors, troisième voie, en roulant à bord d'une série 7, qui est la voiture du cadre dynamique qui ne cherche plus à écraser quiconque (ils sont tous morts )
Welcome on board !