Huit municipalités vont tester en 2012 une restriction de circulation en ville. Sont visés les diesels et les 4x4. Paris veut en profiter pour s'en prendre aussi aux grosses berlines et aux monospaces à essence.
Ses huit agglomérations vont tester l’interdiction de circulation aux véhicules desiel en centre-ville, en y créant des ZAPA (zones d’actions prioritaires pour l’air) préconisées par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME). Seraient surtout visés les moteurs diesel de technologie ancienne et moderne , ainsi que les gros émetteurs de microparticules tels que les 4x4, les grosses berlines et fourgonnettes.
Les agglomérations concernées sont Paris intra-muros , Grand Lyon, Grenoble Alpes Métropole, Clermont Communauté (Clermont-Ferrand) et Pays d’Aix (Aix-en-Provence et les communes limitrophes) , bordeaux, la rochelle et le Marne . L’agglomération de Plaine-Commune en Seine-Saint-Denis, un temps pressentie, n’a finalement pas postulé à la création d’une ZAPA.
Les microparticules sont en partie responsables de l’augmentation de maladies respiratoires et cardiovasculaires
La création des ZAPA pourra être mise à profit pour étendre la restriction de circulation aux véhicules émettant de forts taux de dioxyde de carbone, ce qui permettrait à la mairie de Paris en particulier de cibler les grosses berlines et les monospaces à essence. Les 4x4 avaient déjà été la cible d’une tentative d’interdiction en 2005 à Paris, suite à un intense lobbying des Verts ; cette fois, ils sont clairement sur la sellette. Denis Baupin, adjoint au maire de Paris chargé du développement durable, n’en fait pas mystère : « Nous avons décidé qu’il fallait aussi en profiter pour réduire les émissions de CO2. Nous visons donc aussi les grosses berlines et les 4x4. Reste à définir quelle sera la zone anti-voitures polluantes ».
En pratique, les véhicules concernés pourraient être obligés d’arborer une vignette particulière signalant leur non-conformité aux exigences de la ZAPA. Un système de caméras de vidéosurveillance pourrait être équipé d’un logiciel d’identification automatique de ces vignettes afin de pouvoir détecter et signaler les contrevenants ; il ne resterait alors à la police qu’à aller constater l’infraction et à verbaliser. La mise en service du dispositif est prévue pour l’été 2012.
Les microparticules sont en partie responsables de l’augmentation de maladies respiratoires et cardiovasculaires.
La création des ZAPA pourra être mise à profit pour étendre la restriction de circulation aux véhicules émettant de forts taux de dioxyde de carbone, ce qui permettrait à la mairie de Paris en particulier de cibler les grosses berlines et les monospaces à essence. Les 4x4 avaient déjà été la cible d’une tentative d’interdiction en 2005 à Paris, suite à un intense lobbying des Verts ; cette fois, ils sont clairement sur la sellette. Denis Baupin, adjoint au maire de Paris chargé du développement durable, n’en fait pas mystère : « Nous avons décidé qu’il fallait aussi en profiter pour réduire les émissions de CO2. Nous visons donc aussi les grosses berlines et les 4x4. Reste à définir quelle sera la zone anti-voitures polluantes ».
En pratique, les véhicules concernés pourraient être obligés d’arborer une vignette particulière signalant leur non-conformité aux exigences de la ZAPA. Un système de caméras de vidéosurveillance pourrait être équipé d’un logiciel d’identification automatique de ces vignettes afin de pouvoir détecter et signaler les contrevenants ; il ne resterait alors à la police qu’à aller constater l’infraction et à verbaliser. La mise en service du dispositif est prévue pour l’été 2012.
Sur Aix-en-Provence, ville ancienne au réseau routier étroit, la congestion automobile est un problème récurrent. Le réseau est saturé tous les jours aux heures de pointe, et la pollution atmosphérique atteint des sommets. La municipalité conduite par Maryse Joissains-Masini prévoit d’y développer le réseau de bus en voie propre (y compris sur certaines voies express telles que la D9) et de remettre en service le réseau ferré vers Les Milles, Rognac et l’aéroport de Marseille-Marignane en y recréant un service TER couplé à celui des bus urbains grâce à une gare d’interconnexion. La création de la ZAPA en centre-ville complèterait ce dispositif de lutte contre la pollution. Elle ne devrait toutefois pas concerner le réseau autoroutier, qui enserre le centre-ville historique en lui servant de périphérique.
Source autoblick