un petit article de magazine auto.
Panne prématurée : réclamation au constructeur
Votre auto est victime d'une panne qui vous semble prématurée ? Une seule solution existe : faire participer le constructeur au maximum en faisant valoir vos droits.
La motivation sera un atout majeur pour faire plier votre concessionnaire auto.
Voiture qui tombe en panne après la fin de la garantie
Même si la garantie est terminée, le fait qu'une pièce tombe en panne prématurément implique directement la concession. Si il s'avère que la panne est issue d'un vice caché, le constructeur doit payer en grande partie (voir totalement certaines fois) le prix de la réparation.
Vérifier que la panne est anormale
Avant de réclamer quoi que ce soit, il est nécessaire d'être certain que la panne est inhabituelle. Internet saura vous donner la réponse rapidement.
Vérifiez aussi votre manière de conduire l'auto car certaines personnes ont tendance à fatiguer la mécanique plus rapidement que d'autres ...
Vérifier que la panne est courante
Rien de mieux que d'aller vérifier par un simple clic de souris sur internet que d'autres automobilistes n'ont pas eu la même panne. Si vous constatez un nombre important de pannes concernant le même modèle, essayez de trouver des témoignages concernant la participation du constructeur à la réparation. Vous serez alors mieux armé pour réclamer une aide voir une prise en charge totale.
Si vous ne trouvez rien pas de quoi s'affoler.
Réclamations auprès du constructeur
Celui-ci rechigne à payer
Les arguments des concessionnaires sont souvent les suivants :
- L'auto n'est plus sous garantie. La réponse : vous utilisez la "garantie légale contre les vices cachés" (disponible pour n'importe quel bien de consommation)
- L'entretien : c'est là que les choses peuvent se compliquer. Si vous n'avez pas de quoi prouver la mise en ouvre d'un entretien prescrit par le constructeur, ce dernier en profitera pour vous le reprocher.
Bien sur cela dépendra de la panne, un volant moteur ne doit pas casser même si les vidanges n'ont pas été respectées à la lettre.
Démarches à effectuer en cas de refus
Si le concessionnaire ne se montre pas coopératif voir désagréable, essayez de contacter le service commercial du constructeur qui est plus adapté pour négocier.
Si celui-ci ne fait pas avancer les choses, vous pouvez vous informer auprès des associations de protection des consommateurs.
Vous pouvez aussi mandater un expert (entre 50 et 100 €) qui attestera de la légitimité de la réclamation. De plus, en cas d'action en justice, l'expertise sera un allié précieux.
Les concessionnaires n'apprécient pas trop ce genre de méthodes car il devient difficile pour eux d'argumenter et de se débarrasser de vous ...
Action en justice gratuite
De plus en plus de contrats d'assurances propose une couverture juridique gratuite en cas de besoin (plafonné en général à 15 000 €). Si vous disposez de ce type de contrat il est encore plus intéressant pour vous d'aller jusqu'au bout, surtout si votre auto a connu une avarie très couteuse.