A la base, vu que pour moi, on cherchait un Touring, on s'est dit qu'on pourrait faire coup-double à chercher un Touring sympa mais économique quand même, pour elle.
Déception... Essayez de trouver un Touring 323i, par exemple, à vendre. En France? Même pas la peine de chercher, y a 99% de gazout. En Gelbique? Pas beaucoup mieux, les exemplaires généreusement motorisés se font rares. En Deutchie? Pas grand chose non plus...
Pourtant, ce moteur avait tout pour lui, et il correspondait bien au critère "plaisant et économique".
Nous est alors venu une réflexion. Et pourquoi pas une 3 portes?
Chez BMW, y a pas 50 modèles en 3 portes, y a que les 8", et les Compact. La 8", on oublie, pour taper 100 bornes par jour, on va se ruiner en carburant et en entretien.
Restait donc la Compact, et en plus, Ô miracle, non seulement elle existe en M52B25, mais on arrive à en trouver sur le marché!
Y avait plus qu'à chercher la perle rare, histoire de ne pas se précipiter sur la première venue.
Comme d'hab', niveau bavaroises, dans ma région, y a que dalle, donc étant habitué à aller chercher mes caisses au loin, ça n'a pas posé problème de recommencer une fois de plus.
C'est ainsi qu'on est tombé sur une annonce pour une 323ti Paxk //M à vendre en Lorraine, pas trop kilométrée, pas trop chère, ne répondant pas forcément à tous nos critères pour ce qui est des options, mais elle avait d'autres atouts qu'on a jugé "intéressants".
Appel au vendeur, discute pendant pas loin d'une demi-heure, le mec me plait bien. Ah oui, j'ai oublié de vous dire: quand j'achète une caisse, je fais plus attention au mec, ou à la nana, qu'à la caisse elle-même. Je pars du principe que de l'humain, on peut déduire la caisse, mais que l'inverse n'est pas forcément vrai vu le nombre de margoulins vendant des bouses maquillées à la truelle.
Plusieurs coups de fil s'enchaînent au fil des jours, et on finit par prendre rendez-vous pour le 26/06 dans le courant d'après-midi.
Nous restait à nous organiser pour aller la chercher, et là, ça devient moins drôle...
On a fini par prendre le TGV samedi matin à 9h à Nantes, avec Frédéric en poussette, ainsi que sac à dos de fringues, sac à langer, biberons d'avance, appareil photo, ... Arrivés à Paris Montparnasse à 11h20, nous a fallu rallier la Gare de l'Est en speed, car notre liaison pour Metz partait à 12h30. Un conseil, si vous aviez l'intention de prendre le métro avec une poussette, laissez tomber.
En effet, on n'a trouvé aucun accès handicapé, aucune rampe, aucun moyen d'éviter les marches, donc l'a fallu porter la poussette de niveau en niveau en plus de tout notre fratras, et l'a même fallu la démonter pour passer certains portiques, vu qu'elle était trop large.
On a fini par arriver Just-on-Time pour prendre notre train suivant, ce qui a fait qu'on est arrivés à Metz vers 14h30. Nous restait à choper un TER pour rallier ensuite Forbach. Un départ était donné pour 15h45, ce qui nous faisait arriver sur place vers 16h30. Coup de fil au vendeur, ok pour nous retrouver sur place à cet horaire, ça roule.
Vu qu'on avait un peu de temps, on en profite pour sortir un peu admirer la gare de Metz, car franchement, elle est magnifique!
Oui, je sais, c'est HS, mais c'est mon topic, j'y mets ce que je veux!
Bref, chope le TER, pas forcément Toujours En Retard vu qu'il était à l'heure, cette fois ci...
On arrive à la gare de Forbach, et là, je vois que le proprio était sur place, avec sa belle, et sa chérie (je vous laisse faire le tri entre qui est qui...).
Discute un peu, on fait le tour de la caisse pour voir si elle correspond bien aux photos qu'il nous avait fait parvenir, mais bon, vu son discours au téléphone, je n'avais aucune crainte.
Plus qu'à aller faire un tour avec...
Bien que la caisse était pour elle, Agathe ne voulait pas prendre le volant, donc du coup, c'est moi qui m'y colle. Oh, zut alors, la punition. Bon, ben, tant pis, j'me sacrifie...
Je m'installe, je trouve facilement mes marques, plus qu'à aller rouler. Quelques vibrations légères apparaissent en roulant, aux alentours de 100-120km/h et au freinage, le volant semble atteint de la maladie de Parkinson.
Seuls défauts constatés.
On verra bientôt, mais je pense que les pneus pas terribles (Nankang), bien que semblant assez récents, n'en soient pas innocents. Possible aussi que le train avant commence à avouer son âge. Après tout, elle a déjà 165 000km, et le chassis sport ne doit pas aider à préserver les silent-blocs. On verra bien...
Le reste de la caisse était dans un état que je qualifierais de quasi irréprochable, et le prix demandé était très raisonnable au vu de son état, on fait quand même affaire.
Quelques spec's vite fait:
323ti AvusBlau boîte manuelle immatriculée pour la première fois en Allemagne en juin 98, puis ramenée en France quelques mois plus tard par le proprio à qui je l'ai achetée, alors qu'elle n'avait que 8000km. Elle en a aujourd'hui 167 000, sachant qu'on lui a mis pas loin de 1000 bornes pour la ramener chez nous.
Boucliers avant et arrière //M d'origine.
Seuils de porte chromés.
Volant et pommeau //M gainés cuir.
Sellerie mixte tissus bleu/noir et alcantara noir
Ciel de toit anthracite
Jantes Style 32 en très bon état.
Elargisseurs de voies de 15mm aux 4 coins, qu'on va dégager car ça semble toucher quand on braque à fond, et ça ne doit pas aider non plus à lutter contre les vibrations parasites.
Pas de clim' (tant mieux, 50kg de gagnés), pas de TO (ça par contre, ça me fait plus ch*er, mais bon, on le savait, et on fera sans).
Autoradio BMW-K7 d'origine, avec système 6HP's d'origine.
Historique du véhicule, factures d'entretien, carnet avec relevés des de toutes les consos depuis 1998 complété à chaque plein!
Bref, un véhicule bien sympathique, comme j'aimerais en voir plus souvent.
On rentre à l'hotel, Manu nous rejoint sur place, et on le suit pour une soirée barbec' chez lui. Du coup, ce fut l'occasion de prendre quelques photos rapidement, histoire de vous montrer à quoi elle ressemble.Retour le lendemain, donc hier, pour ceux qui n'ont pas suivi, par la route. Rejoint Metz par voies rapides/autoroute, puis descente par Saint-Dizier, Troyes, Sens, Orléans, où on a chopé la 'toroute, pour rallier Tours et y faire une pause chez une copine. Puis re-'toroute jusqu'à Nantes par Angers, et re-pause pour casse-croute et récupérer le C8 de mes beaux-parents qu'on avait laissé à la gare. Plus ensuite qu'à rentrer chez nous dans notre cambrousse.
Au final, on a roulé en général à +10/+15km/h, sauf quand Agathe prenait le volant, sur 'toroute, où elle était plutôt entre +30 et +50. On a parcouru environ 850 à 900km, dont plus de la moitié sur autoroute, une petite centaine en petite montagne au sud de Metz, à rattraper la Champagne, et le reste sur voies rapides et départementales/nationales. A votre avis, la conso?
ton topic est bien expliqué 
d'ailleurs quasi toutes mes voitures viennent de loin : Bordeaux, Valence, Lyon, et ma dernière de istre sachant que je suis en franche comté
